… Quelques mots-clés de la saison 2016/201 des Découvertes de la Stoemp. Abonnez-vous vite : une sélection des cinq pièces parmi les plus percutantes de la saison !
Abonnez-vous dès à présent et en tout cas avant le 20 juin via mail à pgillerot@skynet.be!
Prix :
Normal : 83 euros
Senior (65+) : 66 euros
Enseignants : 60 euros
Etudiants : 41 euros
à verser au compte BE60 3100970760 70 de Patrick Gillerot |
Money. Que devient l’argent que l’on verse sur son compte ? Quels leviers déclenchons-nous en espérant que cela rapporte un « petit quelque chose » ? Et si nous réécrivions notre rôle ? Une exploration en forme d’interrogations, aussi ludique que critique, qui s’enclenche à partir d’une situation simple : dans le contexte de l’après-crise de 2008, un homme entre dans une banque et se demande où va son argent. Fruit d’une écriture collective sur base documentaire, Money ! décrypte la finance comme une langue étrangère et tente avec humour, distance et vérité de se frayer un chemin à échelle humaine à travers un sujet saturé par le discours. Money ! a été élu « meilleur spectacle » aux Prix de la critique 2014 décernés par la presse belge et Jérôme de Falloise y a reçu le Prix de « meilleur acteur ».
National, 6 oct, 20h30
Freak Cabaret. Les Ukrainiennes présentent une rafale de chants sous influences multiples dans un spectacle féroce et frénétique. Ces jeunes femmes des Carpates sont artistes multi-instrumentistes, comédiennes, chanteuses et ont déjà derrière elles des parcours de création infiniment féconds.
Les géniales Dakh Daughters sont six sur scène pour une dizaine d’instruments dans ce cabaret apocalyptique où s’entrechoquent les textes de Joseph Brodsky, Charles Bukowski, William Shakespeare, Heiner Müller… autant d’insoumis et de révoltés. Grimées façon gothique telles les sorcières de Macbeth, ces dames empruntent à différents répertoires : rock, soul, reggae… Ce qui ne les empêche pas d’entonner un chant traditionnel en languedocien ! Elles savent vraiment tout faire ! Et c’est musicalement irréprochable.
Théâtre 140, 20 oct, 20h30
Montaigne. Les Essais de Michel de Montaigne, gentleman-philosophe français du 16e siècle, figurent parmi les textes les plus passionnants de la littérature. Ebauches d’un autoportrait, aveu public, long monologue. Le lecteur est donc aussi le témoin privilégié des inlassables tentatives de Montaigne de comprendre sa propre existence, de comprendre l’être humain. Sa devise était: “Que sais-je?” Oui, qu’est-on vraiment certain de savoir?
Aujourd’hui, Montaigne monte sur les planches. Koen De Sutter campe l’impitoyable quête de Montaigne dans le présent. Il réfléchit sur les grandes et les petites choses de la vie. Il parle de sa douleur et de sa joie. Il fulmine, confond, admire, se souvient, doute, il est curieux et porte un regard critique sur les puissants et sur lui-même. Mais par-dessus, il aspire à une bonne discussion.
KVS, en FR, 4 nov, 20h,
Saison 1. Qu’est-ce qui est réellement vrai, qu’est-ce qui est absolument faux ? Peut-on pleinement se fier à nos sens pour appréhender le monde ? Et notre imagination, parfois si débordante, n’est-elle pas, elle aussi, trompeuse ? Dans Saison 1, on baigne dans un entre-deux fascinant sur les traces d’une femme prise en otage par des rebelles au cœur de l’Amazonie. A la manière de ces séries télévisées très à la mode que l’on dévore morceau par morceau, l’artiste nous propose une création inédite qui nous tient en haleine d’un bout à l’autre. Entre comique et terreur, cette pièce dont on ne révélera pas ici toutes les subtilités pour préserver la totale surprise, vient questionner notre rapport au storytelling et à l’imaginaire. Avec humour, elle exploite tous les codes de la série télévisée (suspens, rebondissements….), et, société du spectacle et du marketing oblige, ponctue son propos de quelques pauses publicitaires également riches en trouvailles et en ironie… « Florence Minder donne la mesure de son art du récit – écrit, dit, profondément questionné – dans le succulent et terrible Saison 1… » La Libre Belgique
National, 19 jan, 20h30
Frozen. Marta et Angus sont deux employés de bureau ordinaires. C’est la pause de midi. Ils déjeunent à la cantine d’entreprise lorsque soudain, Marta ouvre le frigo et découvre, terrorisée, un cœur pulsant et sanguinolent. Que faire de cet organe vivant ? Les deux collègues sont divisés. Et la tension de monter crescendo autour de ce cœur battant qui, tout au long d’une histoire en apparence insensée, va servir de fil rouge à un spectacle palpitant qui nous plonge dans l’humanité brute et entière.
Avec une question quasi existentielle que la Compagnie 3637 pose de manière incisive : comment, dans un monde de plus en plus déshumanisé, l’homme est-il encore capable de vivre aux côtés de ses semblables ? Frozen est un théâtre écrit où la parole est limitée, extrêmement visuel et narratif, avec un rythme soutenu, des images fortes. Cette pièce sollicite en permanence le regard actif du spectateur, stimule son esprit critique et l’oblige à disséquer cette histoire improbable qui se déroule sous ses yeux.
National, 16 mars, 20h30